Association des professionnels en sciences de l’éducation du Gabon

Concours « Ecolo-poésie, poètes en herbe au service de l’environnement ». Remise des prix au lauréats

Financée par le Fonds d’Innovation Pédagogique de la FIPF, l’Association Sénégalaise des Professeurs de Français a organisé le concours Ecolo-poésie qui s’est déroulé du 29 septembre 2012 au 19 mars 2013.

Ce concours avait pour objectif de promouvoir l’amour de la langue française et la sauvegarde de l’environnement par la création poétique.

Le 19 mars s’est tenue la cérémonie finale de remise des prix aux lauréats. Cette cérémonie a connu une participative à la fois massive et représentative. Présidée par le Directeur de cabinet du Ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature, parrain de la cérémonie, elle a vu la participation de toute la communauté éducative : élèves, chefs d’établissements, professeurs encadreurs, président de la Fédération des Association de Parents d’élèves de Dakar, la représentante de l’Inspection d’académie de Dakar, la Directeur de la Francophonie à Dakar, le Directeur du Livre et de la Lecture et du président de l’Association Sénégal Propre. Quarante lauréats ainsi que leurs professeurs encadreurs et leurs chefs d’établissements ont pu recevoir comme récompenses des ordinateurs portables, des Smartphones, des imprimantes des lots de livres et des tee-shirts.

Les discours et les engagements pris ont montré que cette activité a eu un effet positif sur les enseignements-apprentissages et l’éducation à l’environnement. Les prix composés d’ordinateurs, de téléphones portables, de livres et de tee-shirts ont été très appréciés. Ce sont surtout les filles qui se sont très bien illustrées par leur talent de véritables poètes en herbe. Le directeur de cabinet du Ministre de l’Environnement, très intéressé par l’innovation,  a promis de la pérenniser comme activité inscrite dans leur programme de formation et d’éducation.

En termes de résultats atteints, le concours a enregistré

-          une participation assez importante ;

o   60 établissements

o   600 élèves

o   120 professeurs

o   60 Chefs d’établissement

o   L’Inspection d’académie de Dakar

o   La Mairie de Dakar

o   Le Ministère de l’Environnement et de la Protection de la Nature

o   La Fédération Régionale des parents d’élèves de Dakar

o   La Direction du livre et de la lecture

o   La Direction de la francophonie

o   L’association Sénégal Propre

 

-          En termes de production

o   Un dispositif et des outils de mise en œuvre ;

o   Une anthologie poétique de 40 poèmes ;

o   Visite du parc zoologique de Hann par les 100 premiers élèves ;

o   Equipement de 10 élèves et 04 professeurs d’ordinateurs et  4 autres élèves de téléphones portables ;

o   Dotation de l’établissement classé premier d’une imprimante ; multifonctionnelle ;

o   Distribution de lots de livres aux  les 40 premiers lauréats.

 

-          En termes de réactions positives :

o   Lettres de félicitations

o   Citation comme exemple de pédagogie de l’innovation par un professeur de la FASTEF

o   Projet de pérennisation par le Ministère de l’Environnement et de Protection de la Nature ;

o   Appui de la mairie de Dakar ;

o   Intégration comme modalités d’évaluation par l’Inspection d’Académie de Dakar

Poème produite par la lauréate du niveau collège

CE PARADIS PERDU

J ai encore le souvenir de cette terre éloignée

Terre qui jadis portait des fruits ébranlés  par le vent d’été

Terre que je n’ai pu sauver dans les temps de danger

Terre que j’ai vu brûler avec des yeux effarés

Quand je vois toute cette beauté s’effacer je ne peux que pleurer

 

Mais mes larmes ne pourront  replanter toutes ces fleurs  arrachées

Ces forêts déboisées dont les arbres furent déracinés

Les chants des oiseaux ne s’entendaient plus qu’à moitié

Dans cette vaste étendue de tristesse non cachée

Quand je vois toute cette beauté s’effacer je ne peux que pleurer

 

J’ai longtemps cherché le moyen de retrouver

Ce paradis perdu où j’ai laissé se noyer

Tout au fond de la grande bleue éclairée

Ces instants magiques disparus à jamais et

Quand je vois toute cette beauté s’effacer je ne peux que pleurer

 

Peut-être qu’un jour je retrouverais

Ce bel arc-en-ciel qu’il y avait au-dessus des prés

Mais avant ce jour il y aura toujours au fond de mon être

Il aura cette phrase que je me répète sans –arrêt

Quand je vois toute cette beauté s’effacer je ne peux que pleurer.

 

Diénaba NDOYE

Elève en classe  de 4ème A à l’Institution Notre Dame de Dakar